16/01/2010

Comité de Soutien de Taoufik Ben Brik

Comité de Soutien de Taoufik Ben Brik

Chronique d’une grève de la faim - Acte I

Le 9ème jour de la grève de la faim - depuis le 06 janvier 2010 – Pour la vie et la liberté de Taoufik Ben Brik ; déclenché suite à la dernière visite de sa famille au pénitencier de Siliana, Taoufik était fatigué , tenant difficilement debout.

Tout le monde sait qu’il souffre d’une maladie grave, rare, lourde qui nécessite un suivi rapproché au quotidien, c’est le syndrome de cushing, il attaque essentiellement l’immunité et exige une hygiène de vie très saine , ce qui n’est pas certes le cas dans les prisons de Ben Ali. Lors de cette visite sa famille était convaincu, T.B.B est en train de s’éteindre à petit feux ; ainsi venu la déclaration de la grève de la faim, il faut aujourd’hui faire quelque chose, commencer par l’arracher de cette mort imminente qui pointe, c’est injuste de la laisser périr chez les geôliers. Dos au mur, la tète haute la famille choisi la résistance par la faim contre cette injustice criarde.

Sa femme Azza, Ses frères et sœurs à Tunis – Nèjib, Fethi, Jallel et Saïda- ,son frère Hèdi à Paris, Son frère Jamel en Angleterre et sa sœur Najet en Egypte ont déclaré « on va résister jusqu’à la libération de Taoufik. »

On se rappelle tous du scénario de la mise à mort du blogueur Tunisien Zouheir Yahyaoui, mort suite à une crise cardiaque juste après quelques mois de sa libération, la famille de T.B.B craint aussi ça.

Rappelant que la solidarité en Tunisie n’a pas tardé à se manifester en Tunisie, elle a émané de toute la composante de la société civile, syndicale et des partis politique; allant des associations culturelles indépendantes jusqu’à la tête de l’U.G.T.T, en plus de quelques personnalités culturelles, journalistiques, syndicales, des droits de l’homme et politiques indépendantes.

Hier le 13 janvier 2010 les geôliers de Ben Ali ont limité la visite de Taoufik par sa famille à exactement 7 minutes. Le journaliste battant, n’avait plus de force pour tenir debout. Le poète parlait difficilement et dignement, en s’adressant à ses frères et à sa sœur il a dit :

« Je tends mon cœur à toutes et à tous en amoureux et militant de la liberté ».

Comité de Soutien de Taoufik Ben Brik

Source : Forum de « Démocratie Syndicale et Politique »


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